Il est nécessaire de faire de la place, de laisser un espace vide pour permettre à de nouvelles choses d’arriver dans sa vie.
La force du vide selon le Taoïsme
« Suivre la voie, c’est de jour en jour décroître »
Tao-tö-king, chapitre 48.
“Nettoyer son esprit, c’est le débarrasser des idées reçues, des certitudes, en les passant régulièrement au tamis du questionnement sans complaisance. L’encombrement de l’esprit est semblable à l’encombrement des maisons : quelles croyances nous sont vraiment utiles, lesquelles pourrions-nous jeter ? Quelles vérités imposons-nous aux autres ? Quels changements refusons-nous ? Ne pas rester figé, s’exposer au changement, s’inscrire dans la dynamique cyclique de la nature nous permet de nous débarrasser de nos peurs et d’expérimenter notre potentiel de vie sans restriction ni discrimination. Désapprendre l’ancien pour s’ouvrir au nouveau, tel est le sens de cette invitation paradoxale.”
L’encombrement et vous
Avez-vous l’habitude de conserver des objets inutiles, en pensant qu’un jour, vous pourriez en avoir besoin ?
Peut-être avez-vous aussi l’habitude d’accumuler de l’argent et de ne pas le dépenser parce que vous pensez que vous pourriez en manquer dans l’avenir ?
Il est possible que vous ayez l’habitude de mettre en réserve des vêtements, des chaussures, des meubles, des ustensiles et autres fournitures domestiques que vous n’utilisez pas.
Et en vous ? Avez-vous l’habitude de garder des reproches, du ressentiment, de la tristesse, des peurs et plus encore ? Ne le faites pas !
Faites le vide !
Il est nécessaire de faire de la place, de laisser un espace vide pour permettre à de nouvelles choses d’arriver dans votre vie. Il est nécessaire de vous débarrasser de toutes les choses inutiles qui sont en vous et dans votre vie afin que vienne la prospérité. La force de ce vide est une force qui va absorber et attirer tout ce que vous souhaitez.
Tant que vous retenez matériellement ou émotionnellement des sentiments anciens et inutiles, vous n’avez pas de place pour de nouvelles opportunités. Les biens doivent circuler. Nettoyez vos tiroirs, les armoires, les ateliers, le garage. Donnez ce que vous n’utilisez plus.
Envisagez le meilleur
L’attitude qui consiste à garder un amas de trucs inutiles enchaîne votre vie en bas. Ce ne sont pas les objets que vous gardez qui font stagner votre vie… Mais plutôt l’attitude de garder… Quand nous gardons en réserve, nous envisageons la possibilité du manque, de la pénurie… Nous croyons que cela pourrait manquer demain et que nous ne serons pas capables de satisfaire ces besoins.
Avec cette idée, vous envoyez à votre cerveau et à votre vie deux messages :
– Que vous ne faites pas confiance à l’avenir
– Que vous pensez que ce qui est nouveau et ce qui est meilleur ne sont pas pour vous.
Pour cette raison, vous vous réconfortez en conservant de vieux trucs inutiles. Débarrassez-vous de ce qui a perdu de ses couleurs et de son éclat…
Laissez entrer chez vous et en vous-mêmes ce qui est nouveau…
Tiré en partie du livre “The Principle of Emptiness” de JOSEPH NEWTON
Desirdetre.com Le blog des clés pour une vie plus sereine et saine
Marie Bertolotti
VOS COMMENTAIRES CONSTITUENT UNE RÉPONSE PRIMORDIALE POUR UNE VÉRITABLE VIE ÉQUILIBRE
Merci !
Il y a un peu plus d’un an, le hasard m’a permis de lire le livre de Dominique Loreau ” L’art dans la simplicité “.
Une révélation. Finis les armoires surchargées, la ” mal bouffe ” , Toujours vouloir plus, plus d’argent, plus de temps, plus plus plus .
Changement d’alimentation, ralentir pour profiter de la vie.
C’est une première approche pour une vie zen .
Je ne regrette qu’une chose, ne pas avoir appliquer cette méthode plus tôt .
Vous me donnez envie de le lire, Merci !
J’aime beaucoup ce que vous écrivez c’est simple et concis … ça me ramène moi aussi à Dominique Loreau sur le minimalisme … merci beaucoup
Merci !
Ce texte me ramène aux écrits de François Jullien. Il est vrai que nous passons notre temps à combler le vide, ce vide qui nous est insupportable, dont on ne sait pas que faire, qui est source d’angoisses : dans le vide on croit que l’on va suffoquer par manque d’air, que plus rien ne nous retient, que l’on va chuter définitivement. Ce sont nos angoisses, nos fantasmes. C’est pour cela qu’on préfère le plein, sentir contre soi la pression des choses, pour se sentir exister.
Mais ceci n’est qu’illusion. Dans le trop plein, nous n’avons plus d’identité, nous ne savons plus ce qui est à nous et ce qui est à l’autre. Pour s’identifier soi-même différent de l’autre et identifier l’autre différent de soi-même, il est nécessaire d’avoir entre lui et nous une limite, un espace, un vide de transition.
Sans ce vide de transition, on ne peut accueillir l’autre en tant que ce qu’il est ; on le reçoit en tant que ce que nous sommes. Combien de conversations sont stériles ou étouffantes uniquement pour cette raison ?
Mais tout n’est pas simple !
Merci pour ce complément d’article, Jacques, ainsi que la référence à François Jullien, Marie