« Chaque fois que je donne ma confiance, je me fais avoir ! », « Je dois me méfier beaucoup plus ! », « On m’a encore trahi ! »
Il s’agit ici de confiance entre êtres humains et apparemment, ce n’est pas toujours facile. Et si on voyait les choses différemment ?
Suis-je fiable ?
Au fond, qu’est-ce que « donner sa confiance » ? C’est dire à l’autre « Je crois en Toi et j’espère que tu ne me trahiras pas ». J’espère…
Mais pourquoi est-ce que nous donnons tant d’importance au fait de ne pas être trahi ?
Comme si nous n’avions jamais trahi !
Il est important de se rappeler qu’on est TOUS fiables dans certains domaines et pas dans d’autres. Oui, oui, regardons-nous lucidement…
Juste un exemple, je peux donner les clés de ma maison à mon voisin mais il arnaque son vieux papa. Alors peut-on vraiment lui faire confiance ?
Essayons déjà de ne pas oublier nos propres défaillances. La déception que je ressens lors de la trahison s’appuie sur l’illusion de perfection que j’ai de moi-même. Plus je suis réaliste sur moi, plus je connais l’autre. Plus je vois mes propres trahisons, moins elles me gênent chez les autres.
De plus, quand je donne ma confiance, je projette sur l’autre ce que je voudrais qu’il soit. Je ne tiens pas compte de ce qu’il est réellement, c’est une erreur et je suis responsable, s’il m’a trahi. C’est que j’ai manqué de discernement.
Je ne dois jamais avoir d’attentes envers celui à qui je donne ma confiance, je dois le laisser libre, dans la bienveillance. Libre aussi de me trahir.
Je lui laisse sa propre responsabilité de trahir ou pas. C’est son problème, pas le mien.
Et si faire confiance avait une autre signification ?
Si je suis juste et responsable, je peux devenir porteur d’espoir. Retournons la situation, faire confiance, c’est faire un pari. Je décide de donner ma confiance alors que je sais que l’autre “peut” me trahir :
Si ça rate : je savais que l’autre n’était pas parfait, je ne me sens pas trahi.
Si ça fonctionne : L’autre aura grandi en sagesse. Et moi aussi.
Prenons l’adolescence : ça va déraper, c’est obligatoire. Pour autant, je (re)donne régulièrement ma confiance en sachant que je vais être trahi 3 fois sur 4. Puis ce sera 2 fois sur 4 et un jour, l’ado sera digne de confiance.
Enfin… Autant que moi…
Et si “faire confiance” c’était tendre la main, épauler pour grandir en sagesse, ensemble ?
Tiré de l’enseignement donné par F. Ducotterd au Cercle Taoïste Lyon
Desirdetre.com Le blog des clés pour une vie plus sereine et saine
Marie Bertolotti
Moi j’aime bien…
Je ne suis pas d’accord … A quel moment avez vous la certitude d’être trahi quand l’autre maintien la confiance en suspens ? Le fait de la gravité de la trahison réside dans le temps que le traitre mettra à dissimuler celle ci derrière la mise sous tension permanente de la confiance que vous lui avez octroyé. apporter l’illusion que les traitres et les vampire énergétique n’existe pas c’est le rêve de tout pervers …. Convaincre les vaches à lait de se faire traire … La confiance on en a quand on en donne et certains ne font qu’en accumulé sans en donner . et on parle pas de l’idéologie de la marchandisation du capitale qui est bien justement la machine à traire intersidéral ! assurance, finance, bureaucratie ne marche que grâce au manque de confiance et non a la confiance l’illusion du manque c’est ce qui fabrique l’obsolescence programmé de tout ce qui est vivant . vivre c’est faire confiance ….