Chers amis lecteurs, parmi les fidèles de ce blog, vous êtes 65 % à être français, du coup, vous ne faites pas partie des peuples les plus optimistes du monde, désolée, il fallait que je vous le dise. Le français est très souvent en résistance, en rébellion bref, en règle générale, il cache sa joie et il est souvent pessimiste. Cet article est donc prioritairement pour lui.
La différence entre l’optimiste et le pessimiste
Le défaitiste est celui qui rate le permis et qui vous explique qu’il est nul, que même s’il le repasse, il va le rater. L’épicurien va vous raconter qu’il peut le repasser, qu’il l’aura un jour, qu’il n’y a pas que des lumières qui l’ont…
Celui qui est optimiste et qui réussit dans les affaires va vous bluffer : ” Je suis bon… c’est mon truc… Il n’y a pas de hasard, je vais tout rafler…”
Le pessimiste, lui, va cacher sa joie et sa chance, il va affirmer : « On m’a aidé, c’était facile mais la prochaine fois ça va déraper… J’ai réussi, mais le reste de ma vie est un champ de ruines… »
Et si le réalisme était la solution ?
Très souvent, celui qui se dit réaliste vient mettre son grain de sel dans l’affaire entre le pessimiste et l’optimiste.
Vous vous dites réaliste ? Tout peut toujours déraper, c’est vrai, alors que faites-vous de votre vie ? Quel projet avez-vous ? Allez-vous monter une société ? Avez-vous des amis ? Des enfants ? Faites-vous des études ? Avez-vous une vie amoureuse ? Comment gérez-vous tout cela ?
Imaginons que nous soyons célibataires et que nous cherchions à rencontrer un conjoint probable. Imaginons que l’animateur du speed dating nous dise :
“- Madame, Monsieur… Ce soir, je vais vous faire rencontrer un(e) réaliste pur(e) et dur(e) et je vais vous le (la) présenter au saut du lit, ne perdons pas de temps !”
Vous voyez bien que ce serait trop triste, on veut tous du rêve… Ines veut que Kevin mette des paillettes dans sa vie, elle l’a dit clairement non ?
Qu’est-ce qui caractérise l’optimiste ?
Être optimiste est une posture mentale, ça ne va pas de soi, c’est savoir “optimiser” positivement les difficultés et les incertitudes.
Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre français a dit un jour : «Avant, on avançait dans la mauvaise direction, maintenant, on recule dans la bonne ». C’est ça l’optimisme, c’est une contrainte nécessaire, surtout en politique.
La plupart du temps, celui qui y croit est à contre-courant, on dit de lui qu’il a des lunettes roses, qu’il est naïf, parfois aussi, il frime trop, il est tellement sûr de lui, il énerve du monde comme le gars qui dirait « Ce n’est pas pour me vanter, mais il fait beau aujourd’hui ! ».
Personnellement, je pense qu’il a raison d’y aller à fond, les catastrophistes sont tellement puissants en face !
L’optimiste est un guerrier pacifique
Il affirme : « Certes, ça ne va pas bien, mais… on peut toujours faire un pas, inventer quelque chose de nouveau… » Il cherche à agir concrètement sans se poser trop de questions. Il est toujours dans l’action et est sûr d’une chose : « Si on ne fait rien, il ne se passera rien ».
Il s’entête à voir le meilleur partout, il cherche ce qu’il peut améliorer, il prévient qu’il y a des risques, des incertitudes, mais il a la foi, du coup, il mobilise ses équipes, ses proches, il entraîne du monde dans son sillon. Il se moque de se tromper, c’est sa force.
Kundera disait : « Je préfère vivre en optimiste et me tromper, que vivre en pessimiste pour la seule satisfaction d’avoir eu raison. »
Connaissez-vous la fable des deux loups ?
« Un soir, un vieil indien Cherokee raconte à son petit-fils l’histoire de la bataille intérieure qui existe chez les gens et lui dit :
– Il y a une bataille entre deux loups à l’intérieur de nous tous.
L’un est le Mal : C’est la colère, l’envie, la jalousie, la tristesse, le regret, l’avidité, l’arrogance, la honte, le rejet, l’infériorité, le mensonge, la fierté, la supériorité, et l’égo. L’autre est le Bien : C’est la joie, la paix, l’amour, l’espoir, la sérénité, l’humilité, la gentillesse, la bienveillance, l’empathie, la générosité, la vérité, la compassion et la foi.
Le petit-fils songe à cette histoire pendant un instant et demande alors à son grand-père :
– Lequel des deux loups gagne ?
Le vieux Cherokee répond simplement :
– Celui que tu nourris. »
Celui qui peut tout changer est l’optimiste
Des 2 loups en vous, lequel déciderez-vous de nourrir dorénavant ? L’optimiste ou le pessimiste ?
Il faut un peu des deux, trop pessimiste sans une pointe d’optimisme et l’on devient cynique et désespérant. Inversement, face à un danger vital, il est bon d’avoir un peu de pessimisme en nous. Dans les 2 cas, sachez que la clé est d’être dans l’action, en mode guerrier pacifique, même si je crois que l’optimiste fait plus de bien au monde.
Il est difficile d’affirmer que nous souhaitons rendre les gens heureux, mais si on fait tout pour leur donner envie, on relève déjà brillamment le défi. Dorénavant, vous avez donc le choix de dire :
– Nous allons nous en sortir, ça va être facile.
– On va se planter, on va souffrir.
– Ça va être difficile mais on va s’en sortir.
Quelles sont nos forces pour l’avenir ?
Dans toute situation, regardons d’abord nos forces, et pas nos carences, nous en avons autant des unes que des autres. Nous ne pourrons réussir qu’en capitalisant sur nos talents, nos passions, dans les domaines que nous pratiquons régulièrement et dans un environnement nourrissant.
Allons où ça peut bouger, sans s’entêter, gagnons du temps. Un proverbe béninois dit qu’un grain de maïs a toujours tort devant une poule. N’agissons que si nous avons un levier probable, de même ne cherchons pas la perfection, tout ne sera que changement, définitivement.
Il y aura des pépins et des pépites, ce sera palpitant et surprenant !
Tiré de la Conférence de Philippe Gabilliet, Eloge de l’optimisme
Pour compléter : Comment retrouver la joie
Desirdetre.com Le blog des clés pour une vie plus sereine et saine
Marie Bertolotti
Crédit Photo Pixabay