Nous croyons que l’amour et le respect sont le résultat de nos efforts, qu’il dépend de nous de les susciter. La vérité est plus profonde.

♥ Tout ce que nous pouvons faire est de préparer le terrain pour que l’amour s’élève. Nous pouvons arracher les mauvaises herbes du jardin, fertiliser le sol, planter des graines et fournir des conditions adéquates  (soleil, eau, ombre). Mais il faut laisser l’amour croître de lui-même.

♥ D’aucuns diront que mener une vie d’amour est non seulement impossible mais téméraire et dangereux. C’est faux. Vivre une vie d’amour, voir la beauté partout où elle apparaît est la seule façon sûre et saine de vivre.

♥ Qui plus est, la manière dont on perçoit l’autre va affecter également notre vie. Si nous insistons sur la laideur d’une personne, elle va vraiment devenir laide sous nos yeux. Si nous recherchons la bonté avec insistance, elle s’épanouit inévitablement.

♥ Ce que nous ne pouvons aimer ou accepter chez l’autre est le reflet de quelque chose que nous n’aimons pas ou n’acceptons pas en nous-mêmes. Nous avons attiré cette personne uniquement pour nous voir un peu mieux. Ce que vous rejetez chez l’autre, vous l’évitez et le rejetez de vous-même.

♥ Prenez conscience de ce qui est répétitif dans votre vie, les sentiments, pensées, relations, situations que vous affrontez. Ainsi que la répétition des solutions que vous apportez pour résoudre ces problèmes. Ne soyez pas critique et ne portez pas de jugements surtout vis à vis de vous-même. Notez les faits. Pas plus. Et prenez la décision d’agir autrement de ce que vous auriez fait auparavant.

♥ Habituellement, nous attendons de la vie qu’elle continue éternellement, et que les autres soient toujours là pour nous. Si les choses ne se sont pas bien passées pour nous cette fois, on peut toujours recommencer. Ce n’est pas dans l’esprit de l’entraînement du zen où chaque seconde, chaque personne, chaque rencontre est précieuse.

♥ La voie de l’humilité exige la force d’abandonner notre besoin de contrôler notre monde et nous-mêmes, et de reconnaître que vraiment, nous ne sommes pas les plus puissants. Il y a quelque chose de plus vaste que nous auquel nous devons simplement apprendre à nous relier afin de trouver de vraies réponses.

Tiré de « Le Zen et l’art de tomber amoureux », Brenda Shoshanna

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Marie Bertolotti