“Le con lance un défi à votre humanité, vous pouvez reprendre la main parce que vous avez des valeurs morales”.
Chères lectrices, chers lecteurs, attention, si vous ne supportez pas l’utilisation du langage familier, sortez rapidement de cet article… Aujourd’hui, vous allez voir que les valeurs du blog peuvent se trouver dans tous les thèmes possibles : Les philosophes ont étudié en long, en large et en travers l’intelligence, nous allons nous intéresser à son pendant, LA CONNERIE et donc LES CONS.
La définition du Con
Commençons par le commencement, y a-t-il dans votre entourage des personnes qui vous semblent stupides ? En avez-vous rencontré tout au long de votre vie ? Oui ?
Et bien, comme vous vous en doutez, elles ont, elles aussi, des crétins parmi leurs proches. Et peut-être même que c’est vous. On peut donc conclure que chacun a son con particulier, différent de celui du voisin. Du coup, il n’y a pas de définition claire du con, c’est ainsi, cela dépend de la perception, de l’état de fatigue, de l’empathie, de la bienveillance de chacun.
Quelle note sur 10 donneriez-vous au con qui jette son sachet Mac Do vide par la fenêtre de son véhicule ? C’est relatif non ? On n’est pas tous à 10, j’en suis sûre.
Le con aurait-il une utilité ?
Oui, parce qu’il vous fait rencontrer vos propres limites de compréhension et d’amour. Le job face à celui qui vous nargue avec sa stupidité est donc de vous reconnecter à vos valeurs morales et de cœur. Ce n’est pas facile du tout, j’en conviens, car l’abruti vous fait tomber facilement dans des filets où vous vous emmêlez atrocement. Pourquoi ? Parce que face au con, l’on reste coi, pas préparé du tout à sa stupidité.
En règle générale, le con va vous crisper brutalement, par surprise et vous en perdrez votre intelligence, votre capacité d’analyse et votre sang-froid, vos émotions auront pris le pouvoir et tout dégénèrera forcément.
En conséquence de cette tempête émotionnelle qu’il provoque en vous, vous voilà incapable d’empêcher le con de nuire, c’est à ce moment-là précisément que vous devenez le con du con. (Désolée… Je ris toute seule…)
Qui n’a jamais assisté à une fin de repas où le premier con aviné provoque l’assemblée et où le second con (en devenir) veut arrêter le premier et devient celui qui va faire que la soirée va se terminer en bagarre générale ? Bon, j’abuse un peu mais pas tant que ça.
Face à un imbécile et à sa bêtise, la seule solution est donc de revenir à son humanité, de répondre à la haine par l’amour, de tendre l’autre joue, bref sourire…
Sans grincer des dents… Je vous entends là vous savez… ça grince…
Comment s’en sortir par le haut ?
Déjà en gérant au mieux vos émotions. La stupidité qui vous a mis en état de nuire (vous aussi) n’étant pas le MAL ABSOLU en règle générale, faut-il vraiment se mettre dans ces états ? Faut-il vraiment détester à ce point l’être humain en question ? Non.
Vous le savez puisque vous êtes lecteurs du blog, tous les évènements de votre vie peuvent tourner en bien ou en mal. Être l’observateur d’une stupidité n’est pas un hasard, il s’agit d’un test qui vous est destiné à vous et à vous seul : Mettre à l’épreuve votre éthique de vie.
Le con lance un défi à votre sagesse mais vous pouvez reprendre la main, vous pouvez même le sauver en construisant un dialogue et donc la paix avec lui. Finalement vous faites équipe avec lui pour l’avenir de l’humanité ! C’est à ce moment-là que vous travaillez votre avenir de grand sage.
A méditer :
- Là où la connerie advient, votre valeur doit survenir.
- Vous n’êtes pas le prof du con.
A lire pour compléter le sujet “Que faire des cons ? Maxime Rovere, un régal.
“Il m’a fallu du temps pour accepter l’idée que quelqu’un qui ne pense pas comme moi puisse ne pas être con.” Grégoire Lacroix
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Marie Bertolotti
desirdetre.com
Merci Marie pour cet article qui nous concerne tous. Après tout, ne suis-je pas moi-même le con de quelqu’un (voire de plusieurs) ?
Il y a également un très bon ouvrage sur le sujet, psychologie de la connerie de Jean-François Marmion, qui met bien en perspective cet inépuisable sujet : les cons et la connerie.
Oh Fabien ! Quelle surprise !
Merci pour le bouquin, je vais m’y intéresser, le sujet est inépuisable…
Bisous à toi et la famille !
Oui, Brassens a fait une très belle chanson là-dessus. Cela permet de relativiser quant à la conscience que l’on a de soi-même et de sa possession de vérité ou de puissance. Et puis d’un jour à l’autre, on peut mériter ou ne plus mériter l’appellation, selon ce que l’on fait ou dit : c’est rassurant.
Face à la connerie, garder le sourire, rester humain… Oui car souvent ça les désarme. Mais tendre l’autre joue, certainement pas. Ce serait lui donner une légitimité dans sa puissance.
Par provocation, une collègue de travail avait un jour apporté un livre qu’elle avait bien laissé en évidence sur son bureau. Le titre du livre était : “Travailler avec des cons”. Cela n’a pas provoqué le séisme souhaité car, bien sûr, personne ne s’est trouvé être le con désigné. Normal. C’est pour ça que le connard est beau… quand on a dépassé l’irritation.
Belle journée