Nous sommes tous, un jour, confrontés à des épreuves de la vie comme la perte d’un être cher, un échec sentimental, professionnel, personnel ou une maladie grave.
Durant cette situation de stress, nous vivons souvent un cycle récurrent de 7 étapes.
Ces étapes peuvent avoir un déroulement linéaire, ordonné ou anarchique. Elles peuvent également se combiner et bloquer une personne pour la poursuite de son chemin de vie.

1 La négation

C’est une manière de refuser la réalité, de ne pas croire que cela puisse être arrivé. Elle dure jusqu’à quelques heures après la triste nouvelle. Soit nos émotions sont exacerbées, soit nous sommes en état de sidération.
– « Ce n’est pas possible, c’est un cauchemar, ce n’est pas vrai

2 La colère

Après avoir enduré le choc, survient la colère et l’irritation d’être la victime innocente. Elle peut durer de quelques mois à quelques années, nous sommes en colère contre tout  (Dieu, le défunt, le responsable du décès, le fautif, nous-même). Cela engendre, entre autre, beaucoup de culpabilité, des idées de vengeance, de meurtre, de suicide parfois.
– « Pourquoi moi ? Il doit bien y avoir un coupable ?”  

3 Le marchandage

Survient alors le principe du marchandage avec « Dieu », le Ciel, la personne perdue ou le défunt, la négociation s’installe pour poursuivre le processus du deuil. Il n’est souvent pas la peine d’être croyant pour commencer à prier. C’est une façon de se rassurer de son pouvoir malgré tout. Nous intégrons la perte mais encore partiellement.
– « Si je fais cette action, je vais sortir de cette situation… »

4 Le doute

S’installe alors le doute et une remise en question du chemin parcouru, de notre vie, de l’amour, des enfants, de la famille et du “sens de la vie”.

5 La culpabilité

Dans cette période, nous pensons être responsables de notre échec ou de notre souffrance. En fait, la vie est juste une suite d’expériences nécessaires qui nous font grandir. La culpabilité est inutile.

6 La dépression

C’est avec plus de réalisme que nous commençons à envisager l’échec ou la mort de la situation. C’est la phase de tristesse, de détresse et de séparation d’avec nos illusions. Elle peut durer une bonne année. On a l’impression que ça ne s’arrêtera jamais. La vie n’a plus de saveur. Tout rappelle, tout résonne en nous.

7 L’acceptation

Nous entrons alors dans la paix et l’acceptation tout en ayant exprimé dans les étapes précédentes nos sentiments, notre révolte et notre envie de VIVRE. La réalité est acceptée, nous fonctionnons enfin avec la perte possible dans notre vie.

Les épreuves de la vie sont des illusions d’enfant à perdre.

D’après les observations d’Elisabeth Kübler-Ross

Michel Bertolotti

 

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Marie Bertolotti