Internet consomme trop d’énergie mais plus personne ne peut se passer de cette technologie, alors que faire ? Se désabonner des e-mails qu’on ne lit jamais est un premier pas.

Les faits sont là

Chaque jour, plus de 306 milliards de e-mail sont envoyés dans le monde, un chiffre en constante augmentation. Pour la plupart des utilisateurs, appuyer sur le bouton « envoi » d’un e-mail est une action complètement virtuelle, pourtant, l’envoi de celui-ci consomme une part importante de l’énergie produite sur terre, avec des conséquences bien réelles sur les émissions de gaz à effet de serre ou l’extraction des matières premières. Lorsque vous envoyez un e-mail à un correspondant, ce message suit un trajet et parcourt des infrastructures très concrètes, qui consomment de l’énergie électrique, le tout passant par des kilomètres de câbles. Pour traiter toutes ces informations et stocker les e-mails, les data centers ont besoin d’être alimentés en énergie, à la fois parce que c’est nécessaire aux serveurs mais aussi parce qu’il faut les refroidir. Je ne vous parle pas des spams (courriels indésirables ou pourriels) qui utiliseraient annuellement autant d’énergie que l’équivalent de la consommation de 2,4 millions de foyers américains, et autant d’émissions de gaz à effet de serre que 3,1 millions de voitures consommant 7,5 milliards de litres d’essence. Et là, on ne parle que d’e-mails, mais internet c’est également des vidéos, la consultation de sites internet, des réseaux sociaux, du téléchargement, des données sauvegardées etc… Soyons clairs, internet engendre une pollution hallucinante mais invisible.

Que pouvons-nous y faire ?

Plus personne ne peut se passer de cette technologie, alors comment pouvons-nous limiter notre impact écologique ? C’est faisable car si l’acte individuel est négligeable, à l’échelle d’une planète, il est astronomique. Je vais donc vous proposer de limiter votre propre effet et de faire passer le message autour de vous. Vous avez un « stop-pub » sur votre boite aux lettres ? C’est pareil.

Pour commencer

Je vous propose :

  • De mieux gérer votre boite de réception en supprimant tous les mails inutiles qui n’ont absolument pas besoin d’être stockés dans un Data-center.
  • De faire en sorte de ne plus recevoir de mails inintéressants que vous ne lirez pas. Il vous suffira de vous désinscrire de toutes les newsletters que vous ne lisez pas.
  • De faire le ménage régulièrement par la suite pour ne pas se laisser à nouveau déborder.
  • De vider régulièrement votre corbeille e-mails.

Ça va vous demander une certaine discipline et un travail de fond au départ mais si tout les individus de cette planète le font, les résultats pourraient être fantastiques !

Par la suite

Vous pourrez aussi :

  • Vider votre cloud de ce qui n’a pas besoin d’être sauvegardé.
  • Restreindre l’envoi d’e-mails trop lourds, avec pièces jointes, préférez les liens.
  • Compresser les pièces jointes.
  • Réduire le nombre de destinataires quand vous envoyez un mail.
  • Installer un programme anti-spam.
  • Utiliser un moteur de recherche responsable comme Ecosia ou  Lilo.
  • Enregistrer vos sites préférés.
  • Éviter le streaming.

Concrètement

Autant de gestes qui demandent peu d’investissements, mais peuvent avoir un effet bénéfique important sur l’environnement. J’ai, moi-même, fait un grand ménage dans ma boite-mail en 2018, 3600 mails supprimés ! Ce qui n’est rien parce que je le fais chaque année, regardez donc combien vous en avez… Vous allez dans « tous les messages » de votre boite-mail et en haut à droite pour Gmail, vous trouverez le nombre de mails que vous stockez (peut-être pour rien). Ne tombez pas de votre chaise et ne vous découragez pas. Go Go Go ! Le record est de 25000 MAILS SUPPRIMES par un de mes proches ! QUI DIT MIEUX ? Pour ce qui est de la newsletter que vous recevez chaque semaine de ma part, j’ai pris la décision de revoir régulièrement ma liste d’abonnés pour ne plus l’envoyer  inutilement, je supprime régulièrement ceux n’ayant jamais ou rarement cliqué sur un article. Il y a un rappel, sur chaque newsletter, de votre possibilité de vous désabonner si vous ne la lisez pas. Bizarrement, quittez-moi, je ne vous en aimerais que plus ! Encore une chose, faites-passez cet article à vos amis, chaque geste compte.  

 

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Marie Bertolotti desirdetre.com