La crise de la quarantaine n’arrive pas par hasard, elle se compose de 3 étapes :

1 Les épreuves qui poussent au changement

Le pourquoi des épreuves

Entre la naissance et les 40-50 ans en général, nous avons pu subir et même être blessés par nos familles, nos parents, nos conjoints,  ou bien nous avons rencontré des personnes qui nous ont fait du mal. Nous avons tous été égratignés et même écorchés par certaines rencontres, parfois pendant de longues années. Et puis un jour, arrive la goutte d’eau qui fait déborder le vase, la situation devient invivable, insupportable. Les conflits ouverts et les ruptures se mettent alors en place avec toutes les douleurs et les souffrances qui en découlent.

Le but des épreuves

Qu’il soit légitime ou pas, conscient ou pas, le seul but des épreuves que nous avons subies avant la quarantaine est, en fait, de nous obliger à grandir et à prendre notre autonomie. Nous passons par cette période de crise une première fois à l’adolescence, mais  une seconde fois est possible à l’âge adulte, si c’est nécessaire. Grâce à cette crise ou plutôt « prise » d’indépendance, nous deviendrons Acteurs de notre Vie.

2 Les prises de conscience

  • Je me rends compte que toutes les stratégies mises en place depuis toujours pour me faire aimer n’ont pas fonctionnées. Je me suis construit une personnalité que j’ai imposée en société mais il y a un décalage entre ce que je suis réellement et mes apparences, je ne suis pas « moi, » j’ai un masque. Je vis donc des frustrations, des tensions.
  • Je vois aussi que pour plaire, j’ai fait des choix qui ne me conviennent plus. Soit j’ai « obéi » (à ma famille, à la société), soit je me suis « rebellé » et suis devenu anti… tout.
  • Il est possible aussi que j’ai accepté de subir certaines situations intolérables (humiliations, violences, harcèlement…) pour des raisons qui étaient « bonnes » à une époque mais qui ne le sont plus aujourd’hui.

J’ai donc créé les conditions de mon propre malheur jusqu’à 40/50 ans. A ce stade de la réflexion, inutile de culpabiliser, nous faisons presque tous le même parcours. Ce qui est intéressant c’est que le changement et l’évolution sont en cours.

3 La renaissance

J’ai grandi

La crise de la quarantaine est juste la remise en question de toute ma vie, de qui je suis et de qui je voudrais être dorénavant. Elle m’obligera alors à passer par les difficultés, la dépression, les décisions difficiles et parfois même l’échec (familial, professionnel…). Moments difficiles à vivre, c’est vrai, mais ces problèmes à gérer augmenteront mon niveau de conscience et ma sagesse (à long terme, je vous l’accorde). La crise de la quarantaine arrive parce que, dorénavant, je vois la vie sous un autre angle. J’ai grandi, je ne suis plus un jeune perdreau à qui l’on dicte son comportement ou ses pensées.

Se faire aider

C’est le bon moment pour travailler sur soi seul ou avec l’aide de bouquins ou d’un tiers compétent qui nous ouvrira l’esprit et apportera du recul, plutôt que d’en rester à en vouloir aux coupables présumés. Le but sera de devenir complètement autonome et responsable de sa vie, que du bonheur une fois qu’il sera atteint ! J’y suis passée, je sais quelle vie on peut avoir après la crise…

Le mot d’Eckhart

Il y a les cycles de succès au cours desquelles tout semble sourire et bien aller, et les cycles de l’échec quand tout ce que vous avez entrepris s’étiole et se désintègre et que vous devez tout laisser aller pour faire place à la nouveauté ou à la transformation.

Si vous vous accrochez et résistez à ce moment-là, cela veut dire que vous refusez de suivre le courant de la vie et vous en souffrirez. L’involution est nécessaire pour qu’une nouvelle croissance puisse se produire. Vous devez avoir connu un grand échec sur un certain plan, une grande perte ou une profonde souffrance pour que la dimension spirituelle vous interpelle. Rien ne dure, soit les choses se terminent, soit elles changent. Le bonheur et le malheur ne font qu’un.

« Mettre en pratique le pouvoir du moment présent » Eckhart Tolle

Tiré de l’enseignement donné par F. Ducotterd au Cercle Taoïste Lyon

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Marie Bertolotti