Pour grandir en sagesse, il est important de réaliser et admettre que la vie est un mouvement continuel et que l’évolution est permanente. Si j’accepte cela, j’ai le sourire et je dis « oui » à tout ce qui m’arrive, ça m’aidera à lâcher et me décrisper. Je n’ai pas le choix, alors autant le prendre avec joie, ce sera plus facile et vivable.

Je peux expérimenter le changement

Certains des mouvements auxquels je serai confronté au cours de ma vie seront incontrôlables mais ma foi et mon instinct de survie m’aideront et diminueront mes peurs. Il me faudra admettre que tout ce que je vis est unique, je dois absolument expérimenter les différents âges, les séparations, les difficultés, les maladies, la vieillesse, la mort tout autant que les sourires, le bonheur, la fête, la vie…
En cas de problèmes, la question est toujours :  « Qu’est-ce que j’apprends en ce moment ? Dans ces difficultés ? » Je recevrai de riches enseignements toute ma vie, ils seront différents à chaque fois et j’aurai besoin de nombreuses expériences pour évoluer et pour grandir.
Pour cela, aujourd’hui, j’accepte de changer en profondeur, c’est un placement intérieur. Définitivement, je ne serai plus ce que j’ai été. Et si je le décide, je reprends la main.
Changer sera difficile au départ car il faudra se mettre en action, il faudra donner un coup de clé pour démarrer. Mon égo, qui n’aime pas être bousculé dans ses habitudes, n’appréciera pas. L’évolution va donc se faire dans la douleur. C’est normal.

Mais comment je change ?

Je travaille l’indépendance intérieure

Ce qui signifie devenir libre, avec une seule idée en tête : « Ni Dieu, Ni Maître ». Je ne suis pas capable de le faire avant 40-50 ans, parce qu’il est important d’expérimenter la dépendance aux autres avant cela.
Dans la 1ère partie de ma vie, je veux être aimé et ne pas être seul, pour cela, j’évite au maximum de déplaire et je me laisse influencer par mon entourage. Ou bien je veux absolument déplaire et… ça revient au même. Je ne suis pas moi.
Dans la 2ème partie de ma vie, je maîtrise mieux l’évolution dont je suis capable, je deviens capable d’apprivoiser la solitude et ainsi, petit à petit, je prends mes décisions seul, sans être impacté par l’extérieur.
Pour devenir indépendant psychologiquement, je devrais donc être vigilant à ne pas demander systématiquement l’avis des gens qui m’entourent. Ne pas parler trop, aller marcher seul souvent et observer ce qui se passe en moi. Chercher les réponses à l’intérieur, pas à l’extérieur et les accepter quelles qu’elles soient.

Je pratique la pensée juste et correcte

« Si ce que tu as à dire n’est pas plus beau que le silence, abstiens-toi ». Proverbe Soufi.
C’est la parole « impeccable » du Toltèque. Ce que je fais, ce que je vais dire ou penser ne doit avoir qu’un seul but : Faire grandir l’autre. Cela me grandira par la même occasion.
Trop souvent, quand je m’exprime, je me valorise, je critique ou je médis. Je ne dois pas participer aux commérages, juste sourire quand j’y suis confronté (pas si facile je sais, l’effet de groupe est en général catastrophique). Et si je tombe dans le piège et que j’y participe (à l’insu de mon plein gré), je dois alors faire des excuses, au moins mentalement, et envoyer une pensée positive à la personne que j’ai critiquée. Voilà comment je vais participer activement à l’évolution de mon état d’esprit.
Avoir une pensée impeccable implique que je ressente plus d’amour pour l’autre. Je ne dois jamais oublier que si j’étais à sa place, avec les données qu’elle a, je ne ferais pas mieux qu’elle.
Autant que possible, je dois être attentif à cultiver la bienveillance, les bonnes nouvelles, la transformation, l’espoir.

J’augmente ma force intérieure

De nombreuses techniques pourront m’aider à me renforcer pour changer mes pensées :

-La méditation
-La marche seul dans la nature
-Le Qi Gong, le Taï Chi, le Yoga, pour ressentir mon corps et sortir de mon mental
-Le sourire intérieur
-Les pratiques artistiques (chant, danse, sculpture, peinture…)

Pour les réfractaires à l’évolution et au changement

10 règles pour ne rien changer

-Ignorez qu’il y a un problème.
-S’il y a un problème, considérez que ce n’est pas le vôtre.
-Si c’est votre problème, prouvez qu’il n’y a pas de solution.
-S’il y a une solution, soyez sûr d’être incapable de la trouver tout seul.
-Vous recevez une solution ? Répondez par : « Oui mais… ».
-Vous trouvez la solution ? Interdisez-vous de l’appliquer.
-Si vous appliquez la solution, « essayez-la seulement », sans trop y croire.
-Vous échouez au premier essai ? Ne réfléchissez ni aux causes ni aux améliorations possibles.
-Si vous échouez au deuxième essai, dites-vous «jamais deux sans trois»
-Si vous échouez au troisième essai, regrettez d’avoir voulu changer quelque chose et recommencez le cycle en partant de la règle N°1.

Michel Chalude « Vous et votre projet »

________________________________________

« L’action qui nous change, change le monde. Il nous faut prendre toutes les expériences de vie comme des occasions d’apprentissage. L’objectif est de progresser sur un plan personnel. Le monde change car nous ne le regardons plus de la même façon. Cela augmente notre optimisme, le monde parait moins angoissant.
L’action change les autres, c’est l’effet papillon car se changer aide les autres à changer. Il y a une contagion sociale des émotions. On peut transmettre la colère à tout un groupe mais aussi la joie, nous avons le choix.
Certaines personnes nous rassurent, nous stimulent, nous poussent au meilleur de nous-mêmes. La mère de Martin Luther King lui répétait sans cesse : « Tu vaux autant que n’importe qui ». Il avait des doutes, des peurs mais il ne leur obéissait pas.
On ne nait pas formidable, et on ne le devient pas sans efforts. »

Christophe André Imparfaits, libres et heureux

________________________________________

A lire : Les 8 grands principes en 1 seul article

 

Tiré de l’enseignement donné par F. Ducotterd au Cercle Taoïste Lyon

Desirdetre.com Le blog des clés pour une vie plus sereine et saine
Marie Bertolotti